Les clefs de la transformation positive 💪

Bonjour à tous et à toutes 🙂, bienvenue dans cet article où je vais vous parler effectivement des transformations que j’ai pu connaître, même s’il faut tout de même rester modeste

Effectivement en tant que pratiquant du développement personnel, j’ai roulé ma bosse comme on dit 😁 !

L’article participe au carnaval d’articles de Christèle : «  Les clefs de la transformation positive », organisé par CréActiv’Epanouies : https://creactiv-epanouies.fr

C’est un blog qui partage chaque semaine des contenus inspirants sur l’Epanouissement Professionnel des Femmes. 

A ce titre, mon article préféré de ce blog est : https://creactiv-epanouies.fr/slow-travail-revele-ton-potentiel-et-t-epanouir/

Il appelle à la sérénité et à la qualité dans l’activité professionnelle. 

Entrons dans le vif du sujet !

Le négatif est-il si négatif ? 

transformation positive

Tout d’abord, on entend ici : « transformation positive », parce qu’effectivement il peut y avoir des transformations négatives

Par exemple quand l’on se drogue, eh bien on devient de plus en plus sombre, de plus en plus irritant.e pour ses proches et parfois de plus en plus malsain.e. C’est ainsi. 

On peut se transformer négativement aussi au niveau physiologique. A force de manger sans faire attention ,de boire trop d’alcool etc. 

Eh bien (je le dis souvent hein :-), on altère notre biologie. Donc oui malheureusement il existe des transformations négatives. Cela veut peut-être dire qu’on a un certain libre arbitre, que l’on a un certain de pouvoir dans sa vie.

Au sujet de ce que l’on appelle « négatif », j’ai pour ma part dû me transformer parce qu’il m’arrivait des situations négatives

Alors parfois ce qu’on appelle « négatif » est ce qu’il y a de mieux pour provoquer le changement, car la situation vécue est devenue justement insupportable !

Heureusement, notre chère Christèle nous incite au positivisme, et ô combien elle a raison ! (Je lui passe un peu de pommade, vous avez vu ?) 🤣

Je ne sais pas si l’on se transforme vraiment.

J’ai tout de même l’impression qu’il y a des marques indélébiles de notre personnalité :

  • des goûts profonds pour un domaine,
  • des blessures ancrées
  • et des mécanismes de défense et de survie installés depuis l’enfance. 

Je ne sais pas si l’on peut complètement transformer tout cela. Pour l’instant je ne le crois pas vraiment.

Pour aujourd’hui, je crois davantage aux progrès. Le fait de progresser dans une discipline. Ou encore, le fait de progresser dans ses relations.

Alors de quelle transformation positive pourrais-je vous parler ?

Happy Potter - Style IA
Happy Potter – Style IA

Je vais choisir le domaine amoureux ❤️, car c’est un domaine dans lequel j’ai beaucoup galéré, comme beaucoup d’entre nous . 

Peut-être surtout avec notre époque qui vit beaucoup de bouleversements :

  • l’autonomisation des femmes (qui travaillent)
  • Aujourd’hui avec le basculement des genres et des sexualités (qui concernent peut-être plus les générations Z), et bien sûr,
  • avec l’avènement des technologies de la communication depuis 20 ans, et qui, d’une façon d’une autre, participe, par de nouvelles formes de relation ou de non-relations (je serais tenté de dire, (rires bienveillants).

Pour savoir ce « qui s’est » transformé, il serait bon de savoir d’où je pars

Hélas (mais c’est peut-être une bonne chose, qui sait ?), je pars d’une séparation assez brutale de ma mère, en bas âge, entre deux et trois ans, un âge où l’attachement prime. 

Un âge où l’on s’attache à une figure d’attachement principal, en général, la mère , mais pas forcément puisqu’elle peut être absente pour X raisons.

(Petit aparté : il y a ce qu’on appelle les troubles de l’attachement. Justement, ce serait très intéressant de vous renseigner si vous avez du mal dans les relations amoureuses).

Allez, on revient à d’où je pars : 

J’ai eu quelques amoureuses à l’école, puis au lycée, je dirais que je n’ai pas été spécialement malheureux dans ce domaine. J’ai eu mes premiers baisers 💏

C’est à l’âge de 17 ans où j’étais tout de même très concentré pour trouver une copine et je n’y arrivais pas ! 

Cela m’a obsédé pendant plus de trois ans ! Je voulais vraiment être avec une petite amie et je n’y arrivais pas. 

C’était hyper frustrant. 

J’en parlais souvent et je me trouvais face a mon impuissance. 

J’essayais de draguer. Souvent, je me forçais, car quelque part cela me faisait peur et à chaque fois ça ne marchait pas. 

J’ai compris plus tard que forcé et la pire des techniques pour trouver une copine, ça ne marche absolument pas, c’est absolument pas ce qu’il faut faire.

J’ai donc compris, par la douleur (est-ce négatif alors ?), qu’il valait mieux ne pas forcer.

Et effectivement ! Lorsque j’ai analysé comment j’avais pu trouver une petite copine et bien j’ai observé que :

  • je n’avais pas fait grand-chose
  • que c’était comme deux aimants qui s’attirent
  • je n’avais pas cherché spécialement à séduire ou à faire quoi que ce soit, 
  • mais c’était plus fort que tout.

Donc je me suis dit : « bah écoute Xavier si c’est plus fort que tout, pas besoin de forcer alors ! »

Mais il m’a fallu tout de même des mois et des années pour l’intégrer, car même si j’avais pu le comprendre, j’avais beaucoup de mal à l’intégrer ! 

Trop de repli sur soi

procrastination du sommeil - coach-anti-procrastination.com

Un de mes soucis majeurs était que j’étais replié sur moi-même. J’essayais de sortir, mais pas assez. J’étais souvent fatigué le week-end.

J’ai eu tout de même plusieurs courtes relations. 

Mais elle ne durait pas longtemps, car je n’avais pas forcément beaucoup de maturité.

Une autre compréhension majeure qui m’a permis d’évoluer (je ne sais pas si ça m’a permis de me transformer), mais en tout cas d’évoluer : 

Ca a été de comprendre qu’il fallait que je m’aime moi-même. 

C’est un peu paradoxal, on l’entend certainement beaucoup maintenant avec toutes ces publications de développement personnel qui envahissent les réseaux sociaux (rire bienveillant et légèrement sarcastique !). 

Mais un jour, je sais que j’ai vraiment compris cela. 

Lise Bourbeau dit la même chose : « plus l’on s’aime (plus on sème), plus on est aimé. Plus on se rejette, plus on est rejeté. L’environnement reflète notre degré d’acceptation envers nous-mêmes. 
Notre degré d’acceptation envers nous-mêmes : plus je m’accepte, plus, je suis accepté, plus je me rejette plus l’environnement reflète le rejet que j’ai envers moi-même. 

Je me rappelle tout de même de longues années où je n’arrivais pas avoir une copine et j’en souffrais véritablement, j’étais pourtant dans des groupes affinités avec des personnes de mon âge mais je n’y arrivais absolument pas.

Ma première longue relation a été beaucoup basée, je pense sur la dépendance affective. Aucun jugement ici : je pense que nous souffrions, plus ou moins sans le savoir, de peur d’être abandonnés. 

Toujours est-il que cette relation devait avoir lieu, c’était inévitable. 

Là encore nous étions attirés l’un par l’autre comme deux aimants. Nous devions vivre, comprendre et apprendre au travers de notre relation. 

Elle a été somme toute intéressante et enrichissante.

Je dirais que nous avons vécu autant d’amour que de douleur. 

Alors oui on ne s’est pas taper dessus hein. Mais c’était beaucoup d’inconforts.

A chaque fois je voulais la quitter. Au moins une fois par mois !

Je le lui disais, elle pleurait, je culpabilisais et je me remettais avec elle. C’est elle qui a fini par réussir à me quitter lol, moi je n’y arrivais pas. C’est ainsi.

Et je pense que je n’y arrivais pas, parce que le petit enfant blessé en moi, qui en quelque sorte a perdu sa mère tôt (elle n’est pas morte, mais elle n’a pas pu m’élever), a beaucoup peur de la séparation. Donc il préfère rester accroché à quelqu’un, même si cela ne lui convient pas. Ce qui n’est pas une critique envers l’autre personne. Ma compagne de l’époque était une personne très bien avec ses petits défauts aussi. J’avais peur de revivre de la séparation tout simplement, qui fait écho à la séparation originel d’avec ma mère.

Je vous dis tout cela aujourd’hui à 40 ans. Je n’en ai bien conscience que depuis quelques années, même si pendant notre relation, nous en avions plus ou moins conscience. 

L’auto-dévalorisation

procrastination du sommeil - coach-anti-procrastination.com

J’ai été aussi victime en quelque sorte d’un autre aspect de moi-même, qui est la dévalorisation. 

En fait cette dévalorisation vient du fait que comme ma mère n’a pas pu m’élever, j’ai cru : enfant, je dis bien : « j’ai cru » que je n’avais pas de valeur. Et ce sentiment de ne pas avoir de valeur m’a accompagné. 

Alors pour le compenser :

  • je travaille beaucoup, 
  • je vise le succès 
  • je vise la reconnaissance pour me dire : « ça y est c’est bon, j’existe, ça y est c’est bon j’ai de la valeur ».

Il me faut de grands succès pour avoir le sentiment que j’ai de la valeur. 

Mais c’est un peu dommage. J’apprends aujourd’hui à me dire que j’ai de la valeur tel que je suis et où j’en suis. 

Surtout à mesurer mes progrès plutôt qu’avoir des pensées obsédantes sur le résultat que je n’ai pas encore obtenu.

Malgré tout pendant des années, je ne cherchais pas une compagne. Je ne sortais pas de chez moi, je me renfermais dans les écrans, parce que je pensais que je n’avais pas assez de valeur.

Selon moi : ma maison était trop petite, je n’étais pas assez musclé, je n’étais pas assez riche, je ne pourrai pas louper un restaurant etc. Donc je ne pouvais pas me permettre de me présenter auprès d’une femme. Vous rendez-vous compte de la violence de ce point de vue ?

Je pense qu’en tant qu’humain, on est autant capable de trouver vrais des défauts que des qualités. Le tout est de choisir de voir la valeur des choses plutôt que leur absence de valeur. 

J’étais donc occupé à « m’améliorer » pour être un jour, prêt à vivre une belle relation. 

Connaître ses forces et ce que j’ai envie d’apporter aux autres

Avec le temps, j’ai grandi et j’ai commencé à identifier :

  • mes forces, 
  • qu’est-ce que j’avais envie d’apporter aux autres ?

Effectivement aujourd’hui je suis en couple, je suis vraiment très heureux et ce que j’aime apporter à ma compagne c’est de la surprise. 

J’aime l’étonner, j’aime la surprendre que ce soit par les plats que je lui fais, que ce soit par les lieux ou je l’emmène, que ce soit par l’humour.

Ce que j’aime apporter à ma compagne, c’est une écoute profonde, un accueil profond de ce qu’elle est. 

L’écouter pendant de longues minutes (rires, j’ai dit de longues minutes pas des heures, rires).

Ma qualité d’écoute et ma finesse. Bon j’ai les chevilles qui enflent, c’est vrai, me permettent parfois même d’accueillir ses émotions profondes, ses contradictions et ses croyances.

Je ne dirais pas que c’est un travail thérapeutique, mais c’est une qualité d’écoute qui permet d’aller au fond de soi, et de se rendre compte de qui l’on est. Je pense que c’est un véritable cadeau.

Je pense que la véritable écoute est rare. Nous sommes souvent trop préoccupés par nous-mêmes, même lorsque nous croyons servir les autres. 

Ce que j’aime donner aussi à ma compagne, c’est de me montrer tel que je suis. 

Je sais je sais, c’est hyper bateau de dire ça ! 

Mais là je vous parle de vulnérabilité ; c’est-à-dire je montre à ma compagne mes contradictions, mes faiblesses, mes peurs. 

Bien sûr, je fais attention. Je ne jette pas sans arrêt toutes mes émotions contradictoires. Ma peur parfois de m’engager qui peut ressortir. Je prends tout de même, sur moi.

Je mûris, j’attends de voir ce que je vais dire à ma compagne car je crois, que lorsque deux êtres sont proches, les mots peuvent sont plus puissant en terme positif, mais aussi en terme négatif. Tout simplement parce que les cœurs sont ouverts alors il faut faire attention aux mots que l’on utilise.

Je pense donc que se montrer tel.le que l’on est, à cœur ouvert, est l’un des plus beaux cadeaux. 

Pourquoi ? Parce que nous sommes des êtres humains. Nous avons peut-être parfois du mal à nous accepter justement en tant qu’humain, avec nos contradictions, avec nos faiblesses, avec nos pathologies, avec nos désirs contradictoires, avec nos handicaps, qu’ils soient physiques ou comportementaux. Je pense que tous les êtres humains ont des handicaps, plus ou moins visibles, plus ou moins profonds. 

Et lorsqu’un être humain, se montre humain, cela peut donner à l’autre la permission de l’être aussi. Et cela est un soulagement. Ce soulagement est très précieux, peut-être parce qu’il est très rare.

Etre équilibré pour être positif pour les autres

Ce que j’aime donner à l’autre, et cela participe au fait d’avoir une belle relation, c’est d’être équilibré. 

Si je ne suis pas équilibré, c’est simple, je vais être moins « bon » en relation. 

Je vais moins bien gérer mes émotions. Je risque de blesser l’autre. D’être plus sujet à mes défauts que les jours où je suis bien équilibré.

Voilà pourquoi je ne suis pas sûr que l’on se transforme totalement. Peut-être devient-on davantage nous-même, suite à des « transformations ». 

En général, c’est tout simplement de m’occuper de moi, d’être responsable de mes besoins, de prendre soin de moi. 

Mieux je vais, mieux je peux être disponible et positif pour les autres. 

Moins bien je vais, moins je suis disponible. Je suis à ce moment-là parfois négatif pour les autres avec mes défauts.

Je pense que, ce plus que la transformation, je crois au progrès. 

Je pense que c’est plus rationnel de le dire. 

Et la constance, c’est la constance du sport, d’une alimentation saine, de la clarté sur soi-même, d’une relation à une dimension naturelle ou spirituelle. 

Cette constance permet un progrès et ce progrès, en général profite a une partie de l’entourage.

L’importance du contexte pour se transformer

L’idéal serait de se mettre dans des conditions de transformation optimale. Comme partir par exemple trois mois dans un pays y faire un stage de survivalisme. 

L’environnement joue dans la transformation. Si l’on ne peut pas se permettre cela pour l’instant, et bien essayons de nous créer un environnement qui favorise notre transformation.

Je suis convaincu de toute façon que pour se transformer psychiquement ou en tout cas évoluer, il faut un accompagnement thérapeutique. 

Les structures psychiques sont trop fortes. 

S’il y a des manques d’accompagnement, la personne ne va pas changer comme cela. 

Pourquoi ? Parce qu’en général, c’est notre façon de fonctionner. C’est ce que nous avons trouvé de mieux pour survivre et se protéger.

Et nous avons un instinct de survie biologique très puissant. Voilà pourquoi il est si difficile de changer nos habitudes. 

Parce que c’est ce que nous avons trouvé de mieux jusqu’à présent et en général nous changeons, nous évoluons voir, nous nous transformons lorsque nos habitudes nous font trop mal et nous ont causé trop de dégâts. 

Parfois cela n’arrive pas et c’est la mort, c’est triste de le dire, mais pourtant c’est une vérité.

Je vous quitte sur ces mots graves mais réels. L’espoir existe, le changement est possible.

Entourons-nous, faisons-nous accompagner, si nous en ressentons le besoin, aidons-nous les uns les autres avec finesse et recul. 

Je remercie Christèle de sa belle générosité de son courage. Je l’ai connu dans un séminaire et c’est une personne avec un grand cœur. 

Je pense qu’elle a un don. Je ne connais pas lequel, mais j’ai l’impression que cette personne a un don, et qu’elle le découvrira certainement avec le temps.

À votre bonheur ! Dans l’instant présent, la recherche du bonheur est plus importante que la recherche du succès.

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3 réflexions sur “Les clefs de la transformation positive 💪”

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