Le Docteur John Demartini

Tout d’abord, avant de lire cet article : Le docteur John Demartini.

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Introduction

Voici des extraits retranscrits de cette belle interview du Docteur John Demartini : « Guérir sa dépression quasi instantanément !? Docteur John Demartini » issue de la chaine YouTube : Le Parfait Show.

La promesse du titre est peut-être un peu forte, elle ne vient pas de moi 🙂.

Voici la vidéo dont je me suis inspiré pour vous transmettre de précieux enseignements ! 👇

Elle m’a vraiment aidé.

« Tous les êtres-humains ont des valeurs prioritaires, une hiérarchie de valeur. Et cette hiérarchie est unique comme notre empreinte digitale ».

Docteur John Demartini

Intéressant, cela me pousse à réfléchir à : quelles sont mes valeurs prioritaires ?

Le Docteur Demartini explique que nous ne connaîtrions pas vraiment nos valeurs.

Et qu’en fait pour les découvrir, il faut regarder notre vie, qui prouve elle, en réalité nos véritables valeurs.

« Nous ne sommes que des reflets des uns par rapport aux autres ».

J’ai du mal avec cette notion. Mais il est vrai que je ressemble aux autres 🤣.

Que pour les bons côtés par contre !

Selon ce docteur, nous ne définirions pas nos objectifs si efficacement que cela.

Il propose un travail gratuit de questionnement sur son site : https://drdemartini.com/

Nous sommes spontanément inspiré (motivé) de l’intérieur lorsque nous suivons notre hiérarchie de valeur personnelle.

(Encore faut-il la connaître 🙄).

Nous agissons aussi par des valeurs intégrées depuis ce qu’il nomme « l’extérieur » : famille, culture etc.

Et ce schéma de motivation suit la recherche de la récompense, de l’approbation ou l’évitement de la punition, du rejet, de l’exclusion.

Nos objectifs doivent être alignés sur nos valeurs hautes. On aura ainsi plus de chances de persévérer.

Docteur John Demartini

Il faut donc prendre le temps de vérifier quels objectifs relèvent effectivement de nos valeurs.

Car lorsqu’on « s’injecte » les valeurs des autres, cela obscurcit nos propres valeurs 😞.

Ce qui augmente alors notre incertitude.

On se remet en question : pourquoi je ne suis pas motivé ?

On peut se forcer à agir, mais le coeur n’y est pas.

Les échecs sont de retours d’information qui doivent nous servir à affiner notre démarche (si nous en avons une).

La Meilleure façon d’atteindre ses objectifs selon le docteur John Demartini

• Se concentrer sur ce que l’on contrôle.
• Réduire les objectifs en petites étapes.
• Se concentrer sur une action à haute priorité à la fois.
• Eviter les fantasmes (les faux buts) qui ne sont pas importants pour soi. Les faux rêves, qui ne viennent pas de nous et qui ne prennent pas en compte le seconde face de la médaille : la partie négative, inconfortable, dure, challengeant, inhérente à la vie elle-même.

Je suis conforté dans mes réflexions récentes au sujet de la réussite lorsque j’entends le docteur parlé. Effectivement, réussir est difficile. Réussir n’est pas si facile; Etre heureux est une réelle performance en réalité.

Xavier Coach Anti-Procrastination

Comment définis-tu l’authenticité ?

« En ontologie, l’authenticité est notre essence d’être.

Et le devenir : le masque , la personnalité.

Cela déguise la vérité de notre essence réelle ».

On peut percevoir les autres comme meilleur que soi dans un domaine de vie : plus riche, plus musclé, plus spirituellement conscient etc.

Lorsqu’on se minimise vis-à-vis d’eux, on devient conscient de nos mauvais cotés, inconscient de nos bons côtés et conscient de leurs bons coté et inconscient de leurs mauvais côtés.

Et cela couvre (cache) l’essence d’être.

On peut aussi se trouver plus intelligent, plus riche, ayant meilleure vie sociale, plus de compétences etc.

Dans ce cas, on s’exagère soi-même : on devient conscient de ses bons cotés et inconscient de nos mauvais cotés. Et conscient de leurs mauvais cotés et inconscient de leurs bons cotés.

Ce qu’on voit chez l’autre, c’est soi.

Dans la « Conscience pure  » (je ne sais pas exactement ce qu’il entend par cela) : l’observé et l’observant sont la même chose.

💡 A ce moment, le soi authentique à une chance de s’exprimer.

⌛️ Quand on s’exagère : on a des objectifs trop ambitieux en rapport à un temps trop court.

Inversement, quand on se minimise, on a des objectifs trop faibles en rapport à un temps trop long ⏳.

Nos jugements et comparaisons diminuent notre authenticité.

Nous ne sommes pas là pour nous comparer aux autres, ni les mettre sur un piédestal.

Mais les mettre dans nos coeurs 💙.

Ainsi cet amour revient à nous et on est alors plus disposé à mettre en place des objectifs authentiques.

Quand on place les gens sur un piédestal, on veut changer pour devenir ce qu’ils sont.

Et quand on les rabaisse, on veut que les autres deviennent ce que nous sommes.

« Mais c’est stupide : vivre selon les valeurs des autres, c’est dommage et 👉 vouloir que les autres vivent selon nos valeurs, c’est bête aussi ».

Quand on a de la prévoyance et de l’objectivité et qu’on écoute notre intuition, on se retrouve à mettre en place des vrais objectifs, qui nous donnent de l’élan et de l’accomplissement.

Discerner la différence entre un fantasme et un vrai objectif

🧠 Dans l’amygdale (une partie du cerveau) on cherche à éviter la douleur et rechercher le plaisir.

Et ce n’est pas une façon équilibrée de vivre.

C’est vivre dans nos fantasmes, on ne cherche que le plaisir et éviter les souffrances : responsabilités, confrontations, certaines réalités.

👉 Or pour être équilibré, on doit accepter les deux cotés : le plaisir et la souffrance.

Ainsi on peut réduire avec davantage de sagesse les risques et on regarde qu’elles sont les récompenses recherchées.

Le docteur a développé la méthode Demartini : une série de questions, qui permet de devenir conscient de son contenu inconscient.

Exemple : tu rencontres une belle femme, et tu as beaucoup de dopamine qui est sécrétée dans le cerveau : tu fantasmes et tu te minimises pour elle car tu as peur de la perdre.

Pour ré équilibré cela, se demander quels sont les mauvais cotés afin de ne pas se perdre dans ses fantasmes. Accepter de regarder ce qui est là 👀.

Les fantasmes (c’est-à-dire, ne voir qu’un côté de la réalité) finissent en cauchemar.

Docteur Demartini John

Quand on regarde aussi les aspects négatifs d’une situation, on peut alors vraiment l’aimer.

La dépression Selon le docteur john demartini

Définition de la dépression selon le Docteur Demartini : comparer sa réalité actuelle avec un fantasme auquel on est accroc.

8 illusions qui se cachent sous la dépression

1. 🖖 On attend des autres qu’ils soient unilatéraux :

• seulement prévenant,
• seulement gentil,
• seulement honnête,
• seulement ponctuel,
• seulement exceptionnel,
• seulement fort,
• seulement méchant,
• seulement manipulateur,
• seulement maladroit etc.

« C’est impossible. On ne peut pas toujours être gentil. On se voue à être déçu. La vie ne peut pas nous donner cela ».

2. 🖖 Attendre que les autres vivent dans d’autres valeurs que les leurs :

• Les autres ne vont pas vivre pour vivre selon nos valeurs.
• Ce sont des attentes irréalistes.
• La vie de toute façon cassera ce fantasme, cette illusion, cette croyance erronée.

3. 🖖 Attente d’être soi-même unilatéral :

• Etre toujours au top
• Etre toujours positif
• N’être jamais en colère
• Etre toujours productif
• Etre toujours souriant
• Etre toujours plein d’énergie
• N’être jamais frustré

Cela ne se passe pas comme cela. Des personnes vont challenger nos valeurs. La vie elle-même peut nous bousculer dans nos valeurs.

Nous pouvons vivre aussi en dehors de nos valeurs. Ce n’est pas si simple.

Par exemple :

• Ne pas toujours respecter notre régime alimentaire
• Le nombre de séances de sport par semaine que nous voulons réaliser
• Le temps alloué à nos proches pour être avec eux au lieu d’être au travail etc.

4. 🖖 Etre unilatéral et vivre en dehors de ses propres valeurs.

5. 🖖 Attendre des autres et de soi des choses irréalistes.

6. 🖖 Attendre du monde entier d’être unilatéral :

• Le monde doit être gentil.
• Le monde doit-être en paix tout le temps.
• Il ne doit pas y avoir de conflits entre les hommes.

7. 🖖 On attend que le monde vive selon nos propres valeurs.

Le docteur John Demartini a été consultant à L’ONU et il a constaté que chacun attendait à ce que les autres pays vivent selon leur valeur. C’est une illusion !

Chacun pensait que le monde irait mieux s’ils suivaient leur valeur.

Les milliards d’êtres-humains ont un assortiment de valeurs uniques. Comment leur imposer un modèle de valeur qui convienne à tout le monde ?

8. 🖖 Avoir des attentes irréalistes à propos des choses matérielles :

• Mon ordinateur doit toujours marcher.
• Mon smartphone ne doit pas se casser si je le fais tomber.
• Le débit internet doit toujours être rapide.
• « Saleté d’ordinateur. Tu ne marches pas comme je le veux. Je te disqualifie ! ». Et après ?

Il a observé que tous les déprimés cliniques ont plusieurs de ces illusions, de ce qu’il appelle des fantasmes.

Le dépressif est en dépression de sa réalité actuelle (qui est en réalité toujours équilibré selon le docteur) avec notre fantasme, notre illusion, nos fausses croyances.
Il faut craquer nos illusions. Et ainsi on va mieux.

🙂 Pour être équilibre et plus heures, agissons selon nos valeur les plus hautes !

Ne projetons pas sur les autres des attentes irréalistes.

Se soucier des autres pour voir ce qu’il y a de la valeur chez eux et ainsi être en bonne relation.

Dans un cheminement de conscience :

La plupart de nous, en début de chemin :

• Blamons les autres,
• Puis nous-même et enfin
• On comprend qu’il n’y a rien à blâmer. On comprend enfin que blâmer, c’est supposer que l’autre est censé vivre selon nos valeurs. Or ce que l’on voit chez l’autre est un miroir de soi. Quelle partie de moi je n’accepte pas de voir.

Qu’elle est notre fondation en tant qu’être humain ?

« Je ne veux pas donner l’illusion que l’on peut être en état de grâce 24/24 ».

Docteur John Demartini

« J’ai étudié le dictionnaire Oxford. J’ai entouré tous les mots qui peuveut décrire le comportement de l’humain : avare, généreux, ouvert, loyal, déloyal etc. 4628 mots en tout ! »

Ensuite, il a cherché qui dans sa vie représente le plus exactement ces mots.

Puis, en lui-même, un à un, pendant quelques années.

👉 Il s’est rendu compte que rien ne manque en lui.

On a tout.

Pas besoin de se séparer de l’une partie de soi et pas besoin d’acquérir une partie. On a tout !

On a tout en nous. (Notamment du génie).

« Ne pas se séparer de la moitié de soi. De sa partie « négative ».

C’est très commun aux humains. On n’essaye pas de comprendre cette importance. Si on a ces parties, cela fait partie de notre mission sur Terre ».

On a tous les traits nécessaires pour accomplir notre mission sur Terre.

Essayer d’être unilatéral est impossible.

Le désir d’éviter l’inévitable est source de souffrance.

Un exercice type pour se rendre compte de la perfection de la négativité

Face aux mauvais souvenirs : se demander, quel est le bon coté de cela ?

Trouver des bénéfices à nos épreuves, à nos moments difficiles.

🥦 La nature aime l’équilibre des opposés.

On grandit le plus à la frontière du soutien et du challenge. Parfois on est le challengeur de quelqu’un et parfois on est son souteneur.

Tout ce qu’on n’aime pas à l’extérieur est ce que l’on cherche à éviter en soi.

Docteur John Demartini

Rechercher l’équilibre

Apprendre à voir les aspects « difficiles » de soi.

Les deux cotés sont nécessaires : si on devient trop arrogants, les gens vont nous le faire comprendre. Et si on se met au dessus des autres, comme par hasard les autres seront plus critiques.

La nature aime l’équilibre. On ne voit pas l’équilibre mais plutôt notre idéalisme de comment les choses devraient être.

Mais notre idéalisme n’a pas de fondation sur la réalité. Tout est déjà équilibré, on n’en est juste pas encore conscient.

👉 Il n’est pas besoin de se séparer : peu importe à quel point on veut se séparer de son coté méchant, il est toujours là.

La perfection est déjà là. Notre côté gentil et méchant, c’est cela la perfection.

Quoique tu fasses, tu es digne d’être aimé.

Définir ses valeurs

C’est ce que démontre notre vie qui prouve nos valeurs. Et non ce qu’on croit être nos valeurs.

• Comment tu dépenses ton temps ?
• A quoi est-ce que tu penses ?
• Que te dis-tu ? Et les preuves qui ont avec ?
• Qu’est ce qui t’inspires ?
• Quels sont les objectifs que tu es en train d’atteindre ?
• Qu’apprends-tu spontanément ?
• Si on te donnes 10 millions, que fais-tu ?

Il faut ensuite structurer sa vie pour que ce soit les actions qui correspondent à nos plus grandes valeurs qui soient mises en priorité.

Conclusion

La motivation est un symptôme. Trouver ce qui nous inspire est plus efficace. On n’aura pas besoin de source externe pour se motiver.

En conclusion, le Docteur John Demartini propose une approche profonde pour mieux se connaître et définir ses véritables valeurs.

Selon lui, vivre en accord avec nos valeurs les plus élevées est la clé pour atteindre nos objectifs de façon authentique et durable.

Ses conseils permettent de faire la distinction entre fantasmes irréalistes et objectifs véritables, afin d’éviter les déceptions.

Il invite également à accepter les deux faces de chaque réalité, positive et négative, pour trouver un équilibre sage.

Sa méthode consiste notamment à identifier les illusions et fausses croyances qui nourrissent la dépression et le manque de motivation.

En prenant conscience de la perfection inhérente à la vie, on peut se libérer de ces fantasmes limitants.

Le Dr Demartini rappelle ainsi l’importance de se détacher du regard des autres et des comparaisons pour revenir à son essence profonde.

Chacun possède en lui toutes les qualités, même celles qu’il juge négatives. Assumer pleinement qui l’on est constitue le premier pas vers une vie épanouie.

FAQ : Foire aux questions