Tout d’abord, avant de lire cet article : » La procrastination définition « .
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Introduction
🙂 Dans cet article consacré à la définition de la procrastination, nous allons explorer « les » définitions de différents dictionnaires, universités et sites internet connus.
Ainsi nous aurons une définition extrêmement précise 🔎 de la procrastination mais aussi notre propre avis. Pour cela commentez allègrement cet article ! 😉
Même si je suis une personne plutôt dynamique, je suis aussi touché par la procrastination. En effet, nous pouvons procrastiner dans certains domaines et pas dans d’autres.
La définition de la procrastination Selon des dictionnaires 📖
Le Larousse
Nom féminin
Du latin procrastinatio, ajournement, de cras, demain.
Tendance à ajourner, à remettre systématiquement au lendemain.
Le Robert
Nom féminin.
Littéraire : Tendance à remettre au lendemain, à ajourner, à temporiser.
Synonymes : ajournement, atermoiement, délai, remise, report, temporisation.
La définition de la procrastination selon des Universités prestigieuses 👨🏫 👩🏫
Université d’Ottawa
La procrastination est un comportement humain courant qui est souvent confondu avec la paresse.
Dans le langage de tous les jours, les personnes utilisent des termes comme « remettre à plus tard », « repousser », « retarder », « reporter » et « attendre à la dernière minute ».
La procrastination c’est décider, pour aucune raison valable, de retarder ou de ne pas compléter une tâche ou un objectif pour lequel un engagement a été pris, et de faire quelque chose de moindre importance à sa place malgré les conséquences négatives qui découleront du fait de ne pas terminer la tâche ou atteindre l’objectif initial.
le Cambridge Dictionnary
The act of delaying something that must be done, often because it is unpleasant or boring.
Traduction avec Deepl :
Le fait de retarder quelque chose qui doit être fait, souvent parce que c’est désagréable ou ennuyeux.
L’université d’Harvard
Les gens procrastinent pour diverses raisons. Contrairement à la croyance populaire, la paresse et une mauvaise gestion du temps ne sont pas les causes principales.
Les recherches indiquent que les facteurs émotionnels et motivationnels jouent un rôle plus important. Les causes les plus courantes sont les suivantes :
- La peur de l’échec.
- L’anxiété de performance.
- Le perfectionnisme.
- Le fait de ne pas trouver le travail intrinsèquement motivant (personnellement satisfaisant, significatif ou agréable).
- Le fait de ne pas se sentir capable de faire le travail.
- Manque de clarté quant à l’objectif du travail ou à vos propres objectifs.
- Ne pas savoir par où commencer.
- Souvent, le plus difficile est de commencer.
Pour vaincre la procrastination, essayez quelques-uns des conseils suivants :
- Fixez une action claire et concrète comme point de départ.
- Mettez en place des motivations externes.
- Trouvez une motivation interne.
- Détendez-vous.
- Faites le plein d’énergie !
- Organisez-vous.
- Réglez un minuteur.
- Travaillez avec un partenaire.
- Rejoignez un groupe de responsabilisation.
La définition de la procrastination selon des sites internet bien référencés
Futura-Sciences
La procrastination est la tendance à remettre à plus tard ce que l’on pourrait faire tout de suite.
Il s’agit d’une attitude naturelle consistant à fuir une émotion négative immédiate liée à une tâche pénible.
Ce comportement touche aussi bien le domaine professionnel (rapport à rédiger, répondre à ses courriels…) que le domaine familial ou personnel (formalités administratives, ménage à faire, valises à boucler…).
Il présente cependant des inconvénients, puisque l’on est souvent obligé de gérer les choses à la dernière minute et dans l’urgence, ce qui aboutit à du travail bâclé et du stress.
https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/psychologie-procrastination-18354/
site L’internaute
Nom féminin
- Sens 1 : Action de remettre à plus tard
- Exemple : Adepte de la procrastination, il est moins performant que ses collègues.
- Contraire : hâte, promptitude
- Étymologie : Du latin, « avant » (pro) « demain » (cras).
- Sens 2 : Psychologie : Tendance psychologique à reporter à un moment ultérieur.
- Traduction en anglais : proscrastination
site le journal du net
La procrastination est une tendance à remettre à plus tard ce qu’on pourrait faire maintenant et à demain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui.
Cela s’applique majoritairement aux tâches pénibles de la vie quotidienne : ménage, travail, courses, rendez-vous à prendre…
Bien souvent, les activités ou actions à réaliser sont remplacées par des occupations secondaires et non urgentes.
https://www.journaldunet.fr/management/guide-du-management/1495817-procrastination-definition-causes-et-comment-s-en-debarrasser/
La définition de la procrastination selon la philosophie et les philosophes 🧝
l’encyclopédie philosophique
La procrastination consiste à repousser à plus tard ce que l’on doit faire, ou du moins ce que l’on croit devoir faire.
À en croire l’expérience commune, il semble bien qu’il s’agisse d’un phénomène largement répandu.
Contrairement à la faiblesse de la volonté, pourtant, la procrastination n’a pas suscité un réel engouement philosophique. Or, c’est un phénomène fascinant, qui soulève d’importantes questions aussi bien au niveau théorique qu’au niveau pratique.
Ainsi, même si la plupart d’entre nous en avons une connaissance intime, et même si le concept est largement répandu dans le discours ordinaire, la question de savoir en quoi consiste exactement la procrastination reste controversée.
La même remarque s’applique à la question de savoir dans quelle mesure la procrastination est une forme d’irrationalité.
Plus généralement, les avis divergent beaucoup au sujet de la question de savoir si procrastiner consiste toujours à se faire du tort ou non. On peut de ce fait se demander si la personne qui procrastine est dépourvue du souci de soi qui nous caractérise habituellement.
La procrastination structurée de John Perry
« La Procrastination : pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on pourrait remettre à demain » est un livre de John Perry, philosophe américain et professeur émérite à l’Université de Stanford.
Dans son livre, Perry partage son expérience personnelle de la procrastination avec humour et offre des perspectives sur ses avantages et ses inconvénients.
L’objectif du livre n’est pas de proposer une méthode pour éliminer la procrastination, mais plutôt de prendre conscience de ses effets et de donner des conseils pour mieux la gérer.
L’auteur introduit le concept de « procrastination structurée », qui consiste à organiser les tâches de manière à pouvoir progresser sur plusieurs fronts tout en évitant de faire les tâches prioritaires.
De cette façon, on peut accomplir beaucoup de travail tout en procrastinant.
L’idée est que finalement, ce qui est en haut de la liste deviendra moins important et pourra être accompli.
La procrastination structurée, selon John Perry, implique de dresser une liste de tâches avec en premier lieu une tâche qui semble « extrêmement importante » (mais qui en réalité ne l’est pas autant).
Cette tâche supposément cruciale nous incite à accomplir des tâches apparemment moins importantes. Les listes de tâches peuvent être particulièrement utiles à un procrastinateur, et ce de trois manières distinctes :
- On peut établir une liste de tâches simples à accomplir. Il faut y inclure des actions que l’on entreprend naturellement pour démarrer la journée. Puisque ces tâches sont effectuées presque automatiquement, on commence chaque jour avec le sentiment gratifiant d’avoir accompli beaucoup de choses utiles.
- Une autre stratégie consiste à décomposer les tâches intimidantes en tâches très simples. Cela permet de progresser sans être paralysé par des projets de grande envergure.
- On peut également créer une liste de choses à éviter. Par exemple, cela peut inclure des activités qui déclenchent des comportements de procrastination. En évitant ces actions, on a l’impression de progresser, car on prévient la procrastination et on peut rayer ces éléments de la liste de tâches au fur et à mesure.
En travaillant en équipe, Perry suggère de se faire aider par des collègues qui ne procrastinent pas.
Si ce n’est pas possible, il recommande de bien répartir les tâches et d’utiliser la procrastination structurée pour mener à bien les projets.
Enfin, Perry aborde la philosophie de la procrastination, en se basant sur les travaux de plusieurs philosophes. Il conclut que la procrastination n’est pas le pire des défauts et que, avec un peu de mauvaise foi et d’autosuggestion, on peut en tirer parti.
Conclusion
先延ばし
Procrastination en japonais
En somme, la procrastination est un phénomène complexe qui va bien au-delà de la simple paresse ou d’une mauvaise gestion du temps.
Elle implique une multitude de facteurs émotionnels, motivationnels et psychologiques.
A travers les différentes sources que nous avons explorées, il est évident que la procrastination est une tendance universelle à remettre à plus tard ce que l’on pourrait faire immédiatement.
C’est un comportement qui peut avoir des conséquences néfastes, notamment le stress, le travail bâclé, l’échec à atteindre les objectifs et une diminution de la productivité.
Cependant, il est important de noter que la procrastination n’est pas une fatalité. Il existe de nombreuses stratégies pour la surmonter, parmi lesquelles : fixer des objectifs clairs et concrets, trouver une motivation interne et externe, s’organiser, travailler en partenariat, ou encore rejoindre un groupe de responsabilisation.
N’oublions pas, la première étape pour surmonter la procrastination est de reconnaître et de comprendre ce comportement.
Avec cette connaissance, vous pouvez ensuite mettre en œuvre les stratégies appropriées pour l’atténuer et augmenter votre productivité.
Alors, ne remettez pas à plus tard votre lutte contre la procrastination. Commencez dès maintenant !
FAQ : Foire aux Questions
La procrastination est la tendance à remettre systématiquement au lendemain ce que l’on pourrait faire aujourd’hui. C’est le fait de retarder ou d’éviter des tâches que l’on doit accomplir.
Selon le Larousse, la procrastination est la « Tendance à ajourner, à remettre systématiquement au lendemain ».
Le Robert définit la procrastination comme la « Tendance à remettre au lendemain, à ajourner, à temporiser ».
Les universités comme Harvard définissent la procrastination comme le fait de reporter à plus tard des tâches par peur de l’échec, manque de motivation ou d’organisation.
Des sites comme Futura Sciences ou Le Journal du Net définissent la procrastination comme le fait de remplacer des tâches prioritaires par des occupations secondaires et non urgentes.
Certains philosophes comme John Perry ont une approche plus nuancée de la procrastination, voyant en elle à la fois des avantages et des inconvénients.
Pour vaincre la procrastination, il est recommandé de se fixer des objectifs clairs, de trouver des motivations, de s’organiser, et de rejoindre un groupe de responsabilisation.
4 réflexions sur “La procrastination définition”
Merci Xavier pour ces définitions de la procrastination en long en large et en travers ! 🙂
Merci Julien, je suis flatté.
C’est intéressant de connaître la définition de la procrastination.
La procrastination, un terme qui est devenu plutôt tendance, représente un défi courant pour beaucoup d’entre nous.
Merci de votre réflexion Patricia. Cordialement.